Vous devez etre connecte(e) pour pouvoir acceder a cette fonctionnalite. Si votre societe n'est pas encore enregistree sur notre site, suivez ce lien pour remplir le formulaire d'inscription.

D'après les ouvrages "Je vous demande le droit de mourir" de Vincent Humbert et "Je ne suis pas un assassin" du Docteur Chaussoy
Réalisé par
Marc Angelo
Avec
Edouard Collin
Eric Franquelin
Florence Pernel
Matyas Simon
Michael Alcaras
Produit par
Alma Productions, TF1, Les Productions Clebs, Fontana, RTL TVI
2006 / Langue de tournage: Français / Couleur / stereo
Le 24 septembre 2000, Vincent Humbert quitte la caserne pour rejoindre sa petite amie. Le dernier virage avant d'arriver chez lui, lui sera fatal. Un poids lourd déboule, Vincent va s'encastrer sous ses roues arrière ! Dans un état critique, Vincent est admis aux urgences où il subit une quinzaine d'interventions. Mais les médecins ne laissent guère d'espoir à sa mère, Marie Humbert. Tétraplégique, les yeux cousus, intubé de toutes parts et dans le coma, Vincent est transféré au centre héliomarin de Berck. Du jour au lendemain, la vie de Marie bascule, elle quitte son appartement et son travail pour suivre " son Titi ". Marie est persuadée que Vincent va guérir, c'est juste un problème de temps et d'amour. Elle va tout donner sans compter. Le " miracle " a lieu neuf mois après : Vincent bouge son pouce. Marie mettra neuf autres mois à lui apprendre l'alphabet afin de pouvoir communiquer avec lui. Le médecin qui suit Vincent n'en revient pas. Cette période d'euphorie est de courte durée, malgré les séances de rééducation et d'ergothérapie, Vincent ne fera physiquement plus aucun progrès. Lucide et conscient de sa très lourde pathologie, Vincent veut mourir parce que son corps entièrement paralysé, hormis son pouce, est une souffrance, qu'il ne voit rien, qu'il n'a plus d'odorat, que son dernier repas remonte à plus de deux ans et qu'il ne retrouvera jamais l'usage de la parole. Au fil des mois, sa détermination ne faiblit pas bien au contraire. Devant le refus des médecins à l'aider à mourir, Vincent va jusqu'à écrire une lettre au Président de la République. Du jour au lendemain, l'affaire se médiatise, un débat national sur l'euthanasie s'engage dont Vincent devient malgré lui, le symbole. Mais le Président ne peut aller au-delà des lois. Désespéré, Vincent se tourne alors vers sa mère et lui dicte : " Si tu m'aimais, tu me tuerais ! " Par amour pour son fils, Marie qui lui a donné la vie, va lui offrir sa mort.